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L’individu se vit aujourd’hui comme un individu de droits concrets, prenant corps dans la vie sociale. Il ne se vit plus comme représenté par une abstraction collective extérieure (politique ou professionnelle). Son existence n’est plus conditionnée par un principe d’appartenance mais par celui d’une auto-détermination.

En conséquence, il se caractérise par :

  • Une primauté donnée à l’expression de soi, à la réalisation de son identité sociale.

  • Un rapport à autrui (individuel ou collectif) qui n’est plus perçu comme une fin supérieure, mais comme subordonné à la reconnaissance de sa singularité privée, psychologique, subjective.

Cette nouvelle revendication identitaire se traduit par des changements profonds en termes d’attentes, du point de vue :

  • Du sens : les aspirations idéologiques ne font plus “salles pleines”. A ces aspirations se substitue un désir d’expression et d’engagement personnel, de choix tangibles et directement perceptibles.

  • Du droit : le droit est attendu dans sa capacité à s’adapter aux situations singulières, à garantir concrètement un principe d’équité dans la reconnaissance de chacun.

  • De l’autorité : l’autorité ne tire plus son pouvoir d’un principe de soumission à une légitimité statutaire. Elle doit constamment faire la preuve de sa compétence.

Sens, droit ou autorité ne sont reconnus que dans la mesure où ils renforcent chez l’individu une “image de soi” positive.